Martin pêcheur | Kingfisher - Pierre Sterlé

Jewelry by ED
10 sept. 2020
3 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 nov. 2020

Broche Martin-pêcheur du joaillier Pierre Sterlé pour la maison Chaumet, vers 1970, lapis-lazuli, or brossé et diamants.

Kingfisher brooch by the jeweler Pierre Sterlé for Chaumet, circa 1970, lapis lazuli, brushed gold and diamonds.

Photo : admagazine | Pinterest

À propos de ce bijou | About this piece :

Cette broche a été exposée l'an dernier à Paris lors de l'exposition "Dess(e)in de Nature" qui s'est tenue du 19 avril au 15 juin 2019.

La maison Chaumet a toujours célébré la nature à travers ses créations. Lors de cette exposition, Chaumet a sorti une exceptionnelle sélection de son fonds de dessins et différentes créations joaillières : études détaillées anciennes aux allures de planches botaniques, dessins d’inspiration, d’exécution, répondaient aux joyaux ou pièces d’orfèvrerie pour magnifier la nature.

This brooch was exhibited last year in Paris during the exhibition "Dess (e) in de Nature" which was held from April 19 to June 15, 2019. The Chaumet house has always celebrated nature through its creations. During this exhibition, Chaumet released an exceptional selection of its collection of designs and various jewelry creations. Old detailed studies resembling botanical boards, inspiration and execution drawings, responded to jewels or silverware to magnify nature.

Photo : Chaumet | Exposition Dess(e)in de Nature

Pierre Sterlé (1905 -1978) en quelques mots | in few words :

Devenu orphelin tout jeune, après la mort de son père lors de la première guerre mondiale, Pierre Sterlé est recueilli par son oncle, joaillier rue de Castiglione. C’est à cette époque que nait sa vocation et qu’il apprend le métier.

Grâce à l’aide des grandes maisons telles que Chaumet ou Boucheron, Sterlé ouvre sa propre boutique-atelier à Paris.

Photo : Van Cleef & Arpels -

exposition "Paradis d'oiseaux" 2019

Malgré quelques bijoux créés pour de grandes maisons, le joailler travaille surtout pour des particuliers et sur commandes uniques. Pierre Sterlé connait alors son apogée, qui durera jusqu’à la fin des années 1950. Trois années de suite, en 1957, 1958 et 1959, il reçoit le DeBeers Diamond Award.

Connu pour son caractère explosif et réputé pour ne jamais regarder les coûts de fabrication, Sterlé commence à connaitre des difficultés financières dans les années 1960. Malgré une collection de bijoux exposée à la Biennale des Antiquaires en 1966, Sterlé doit liquider sa société et son stock est racheté par Chaumet en 1976. Il finit sa carrière en tant que consultant technique pour la maison Chaumet.

Orphaned at a young age, after the death of his father during the First World War, Pierre Sterlé was taken in by his uncle, a jeweler in the rue de Castiglione. It was at this time that his vocation was born and that he learned the trade.

With the help of big houses such as Chaumet or Boucheron, Sterlé opened his own boutique-workshop in Paris. Despite creating some jewelry for large houses, the jeweler worked mainly for individuals and on unique orders. Pierre Sterlé experienced his heyday lasting until the end of the 1950s. Three years in a row, in 1957, 1958 and 1959, he received the DeBeers Diamond Award.

Known for his explosive character and renowned for never looking at manufacturing costs, Sterlé began to experience financial difficulties in the 1960s. Despite a collection of jewelry exhibited at the Biennale des Antiquaires in 1966, Sterlé had to liquidate his company and its stock was bought by Chaumet in 1976. He ended his career as a technical consultant for the Chaumet house.